jeudi 15 mars 2007

Sur cette terre d’Afrique, on cultive le courage (Frédéric MITTERRAND)

« J’ai aimé la Tunisie bien avant de la connaître. Enfant, j’étais fasciné par les campagnes d’Hannibal et par la résistance acharnée de Carthage à l’impérialisme romain. »
« …Le vieux bey, qui semblait si affable, et sa cour rutilante m’apparaissaient aux actualités comme des personnages d’un conte de fées exotique, et mon père me parlait de Bourguiba et des patriotes avec toute l’estime qu’un homme de gauche portait aux militants de l’indépendance; je me souviens de sa tristesse lors de la chute de Pierre Mendès France et de ce qu’il m’avait expliqué : «Grâce à lui, tu vois, on s’est réconciliés avec les Tunisiens»

« …Ensuite, quand mes frères ont commencé à parler de Claudia Cardinale … le raffinement sans le snobisme, la culture dans toutes ses composantes : la connaissance de l’Histoire, un Islam de l’amitié et de la tolérance, le respect fervent des arts populaires, les fixés sur verre, les jardins, les briks au thon, ...
.... la Tunisie est un pays de paix, qui mérite largement qu’on ait foi en son avenir.

Fréderic MITTERRAND
Source : la revue pour l’Intelligence du monde n°7-mars-avril 2007, via la presse


Hannibal, le vieux Bey, Pierre Mendes France, Bourguiba, Claudia Cardinale…Encore un qui n’a rien compris au changement, pas un mot pour le Présent Ben Ali et son œuvre...

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